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Le vignoble

Le Château BERTINERIE situé à Cubnezais au cœur de l’AOC « Blaye Côtes de Bordeaux », s’est transmis dans la famille depuis presque deux siècles. Le vignoble BERTINERIE repris en 1961 par DANIEL BANTEGNIES est aujourd’hui dirigé par lui-même et ses deux fils Eric et Frantz. D’une superficie d’environ 80 hectares, il produit des vins rouges, blancs secs et rosé et il se compose de trois vignobles, trois terroirs, trois châteaux :

Château BERTINERIE - Château HAUT BERTINERIE - Château MANON DES BRUMES

Les vins du VIGNOBLE BERTINERIE sont commercialisés directement par le Château auprès de particuliers, mais aussi auprès d’une clientèle française de restauration haut de gamme et cavistes. Une large part est aussi vendue à l’export dans de nombreux pays.

POURQUOI DES VINS DE GRANDE QUALITE ?

Daniel BANTEGNIES et ses fils ont amélioré la qualité des vins grâce aux plants clonés, à la conduite de la vigne en Lyre et à la lutte raisonnée.

LE CLONAGE : Depuis 1978 l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a sélectionné dans chaque cépage les meilleurs plants qualitatifs reproduits à l’infini.

LA VIGNE EN LYRE : Cette technique culturale, mise au point par l’INRA, exige une surface foliaire par hectare deux fois plus importante qu’en culture traditionnelle. Elle permet d’améliorer la photosynthèse, la précocité de maturité et diminue très largement les risques de pourriture et par des tanins plus puissants, soyeux, élégants et gourmands sans astringence ni amertume, améliore très nettement la qualité gustative.Comme dans les grands crus classés, les vendanges manuelles participent très largement à cette qualité. C’est dans les millésimes difficiles que ces techniques révèlent leurs incomparables avantages permettant aux trois châteaux d’élaborer chaque année des grands vins. Son exploitation est plus onéreuse mais la qualité à un prix.

LA LUTTE RAISONNEE : Equipés d’une station d’observation et d’une station météo en liaison directe avec l’INRA, nous utilisons : des typhlodromes (acariens anthropophages qui dévorent les acariens phytophages), des fumures organiques, des produits de traitement phytosanitaires auto-biodégradables sous huit jours. Ceci entraîne des interventions plus fréquentes, plus onéreuse mais sans traces résiduelles dans les vins. Il n’existe pas de vins « BIO » mais seulement des vins issus de l’agriculture biologique, ce qui est très différent.